DANGER A L'ONU...

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Que Dominique de Villepin soit à l'ONU pour représenter la France c'est une bonne chose. Nous sommes bien représentés d'autant qu'il aura fort à faire. Il se passe en ce moment des choses très graves tant à l'ONU qu'à l'OTAN... Que ce soit Bolton d'un côté ou Rumsfeld de l'autre, ils sont en train de vouloir imposer leurs règles, leurs lois qui ne sont pas les notres et la liberté des peuples est fortement menacée. On a l'impression que tout le monde dort et ne voit rien venir. Nous nous trouvons en ce moment dans la même situation que lorsque Hitler a ruiné la crédibilité de la SDN (ancêtre de l'ONU). Il se reproduit le même schéma mais nos dirigeants semblent complètement anesthésiés. Les extrêmistes qui sont derrière Bush sont très dangereux... nous vous  conseillons de lire les articles de notre autre blog sur les USA...  et sur Bolton. Nous sommes en train de vivre nos derniers instants de paix. Les évènements vont se précipiter à une vitesse que vous ne pouvez même pas imaginer. Et personne ne nous écoute, c'est ça le pire...
 
En retrouvant l'ONU, M. de Villepin renforce son image de présidentiable
par Christophe Jakubyszyn et Corine Lesnes (à New York)

Pour la deuxième fois en dix jours, Dominique de Villepin devrait endosser, mercredi 14 et jeudi 15 septembre, le costume du président de la République, en raison de la convalescence de Jacques Chirac.

Après le conseil des ministres du 7 septembre, il représentera le chef de l'Etat aux Nations unies, à New York. M. de Villepin siégera ainsi à nouveau dans l'enceinte onusienne après sa prestation remarquée, le 14 février 2002 ­ - alors comme ministre des affaires étrangères ­ - pour s'opposer à la guerre en Irak prônée par les Etats-Unis.

L'actuel ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, représentera, lui, la France sur toute la durée du sommet (du 14 au 16 septembre) et restera ensuite à New York pour l'ouverture de la 60e session des Nations unies et y prononcera un discours dimanche.

Interrogé, jeudi, sur l'éventuelle absence de M. Chirac, l'ambassadeur britannique à l'ONU, Emyr Jones Parry, s'exclamait : "Mais il vient, non ?" Jusqu'à la dernière minute, les responsables français auront assuré à leurs collègues que "rien n'était modifié" et qu'ils tablaient sur la visite d'un président qui s'est beaucoup investi dans l'effort de réforme des Nations unies et dont une idée-phare, la création d'une ONU de l'environnement, fait partie des sujets de discussion.

Selon les diplomates français, la venue de M. de Villepin ne modifiera pas substantiellement les choses. Le remplacement de M. Chirac par son premier ministre "n'est pas une aberration diplomatique" , fait valoir un collaborateur du président.

CREUSER L'ÉCART

Ce scénario n'est pas inédit. En 1992, Pierre Bérégovoy, premier ministre, avait remplacé François Mitterrand au Sommet de la Terre de Rio. "Notre message reste le même" , souligne également Axel Cruau, le porte-parole de la mission française.

L'ordre protocolaire devrait toutefois subir quelques retouches. Si M. Chirac était assis en 2003 à la table du président américain George Bush et des chefs d'Etat, lors du traditionnel déjeuner offert par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, ce ne devrait pas être le cas pour M. de Villepin, qui n'est que chef de gouvernement.

Le contretemps subi par M. Chirac va par ailleurs offrir une image saisissante : MM. Bush et de Villepin assis ensemble, mercredi 14 septembre, à la table du Conseil de sécurité. Pour les Américains, M. de Villepin reste le symbole de l'opposition française à la guerre en Irak.

A l'initiative des Philippines, qui président l'organe pour le mois de septembre, le Conseil va tenir une réunion solennelle au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement et adopter une résolution condamnant l'incitation au terrorisme.

Jeudi matin 15 septembre, M. de Villepin devrait ensuite prononcer un discours lors du sommet consacré au "financement du développement" et à la lutte contre la pauvreté dans le monde, un dossier qui tient particulièrement au coeur du chef de l'Etat.

Le premier ministre devrait se faire le porte-parole de M. Chirac qui voulait y défendre son projet de prélèvement international de solidarité sur les billets d'avion, visant à financer la lutte contre les grandes pandémies (sida, tuberculose, paludisme). Outre la France et la Grande-Bretagne, cinq pays ­ - Allemagne, Espagne, Brésil, Chili et Algérie ­ - sont prêts à appuyer cette initiative, a affirmé le ministre de l'économie, Thierry Breton, vendredi 9 février.

A travers cette présence à l'ONU, M. de Villepin pourrait asseoir la stature présidentielle dont les Français le créditent désormais dans les sondages et qui attise sa rivalité avec le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Le premier ministre pourrait trouver à New York l'opportunité de creuser l'écart.

Sources : LE MONDE

 

Le «Katrina-Bolton» souffle sur l'ONU
par Richard Labévière

 

A Manhattan, dans les couloirs de l'UN Building, les diplomates l'ont baptisé le «Katrina-Bolton», un cyclone local qui s'est abattu sur le plus grand sommet de l'histoire des Nations unies qui voit l'ambitieux projet de réforme pour son 60e anniversaire se réduire comme une peau de chagrin. Précédé par une des plus mauvaises réputations, fondée notamment sur ses déclarations publiques très anti-ONU, le nouvel ambassadeur américain aux Nations unies John Bolton avait provoqué l'émoi -à la fin de ce mois d'août- en déposant quelque 750 amendements au projet de document de synthèse qui porte sur sept grandes questions: développement, terrorisme, responsabilité de protéger les peuples menacés de génocide, non-prolifération, droits de l'homme, consolidation de la paix et réforme de l'administration onusienne.

Les amendements américains font, notamment disparaître toute référence aux objectifs de développement du Millénaire (ODM), dans lesquels la communauté internationale s'était engagée à réduire d'ici à 2015 l'extrême pauvreté, les grandes pandémies et autres fléaux. Réfractaire par principe aux objectifs chiffrés et aux calendriers contraignants, Washington récuse le projet de porter l'aide publique au développement des pays riches à 0,7% de leur PNB d'ici à 2015.


Dans un contexte international marqué par la crise irakienne qui perdure et un bras de fer Pékin-Tokyo, il n'est plus question d'un élargissement du Conseil de sécurité, tous les scénarios ayant été enterrés par les désaccords entre Etats membres et l'opposition radicale des Etats-Unis et de la Chine. Et ce qui était à craindre est en passe de s'imposer, à savoir que le blocage de l'aspect le plus politique de la réforme -la modernisation du Conseil de sécurité, l'exécutif du système- est en train de contaminer l'ensemble de la réforme.

Deux dossiers sont clairement en péril: celui d'un Conseil restreint des droits de l'homme qui devait remplacer la Commission des droits de l'homme de Genève et le volet administratif de la réforme. Le chantier d'une convention globale sur le terrorisme dont l'adoption d'une définition commune de ce fléau est -lui-aussi- dans l'impasse en raison principalement des désaccords inhérents aux conflits proche-orientaux. La situation n'est pas meilleure sur le front du changement climatique et des stratégies de reconstruction à adopter après les conflits armés... autant de questions sur lesquelles la communauté internationale donne l'image de ses divisions récurrentes.

En contournant le Conseil de sécurité pour déclencher la seconde guerre d'Irak, l'hyperpuissance américaine a pris la responsabilité d'affaiblir durablement l'ONU. L'entourage de George Bush n'a jamais caché sa volonté de voir l'organisation mondiale confinée à un rôle résiduel, sinon purement humanitaire. Avec une reforme neutralisée et un sommet du Millénaire vidé de l'essentiel de son contenu, l'ONU garde pourtant, pourtant l'avantage de nous renvoyer une image réelle du monde comme un irrépréssible symptôme... Génétiquement en crise l'ONU reste, néanmoins et plus que jamais, indispensable, parce qu'elle est universelle...

Sources : RFI

Posté par Adriana Evangelizt

Voir aussi notre blog DOMINIQUE DE VILLEPIN MINISTRE ARISTOCRATE ET POETE

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L
Bouzdan, j'taime bien mais pour une fois dans ta vie, j't'en prie, fais un effort ...et Ouvre les yeux !!!<br /> Etre de gauche, ne veut pas forcément dire être con !<br /> signé : un citoyen sans parti !
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B
de villepin président,ça va pas la tète!
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